Notre histoire

Astigarragako Sagardoa

Le patronyme Zapiain est lié à la production de sagardoa depuis au moins le XVIe siècle, à l’apogée de la production de cidre basque. Cette croissance s’est accompagnée du développement de la chasse à la baleine, considérée comme une industrie pionnière au Pays Basque.

Zapiain et les pêcheries de Terre-Neuve

Le cidre était une denrée très appréciée lors des expéditions navales basques qui partaient vers des terres reculées comme Terre-Neuve, la Norvège et l’Islande pour pêcher la morue ou chasser la baleine. À cette époque, l’eau n’était pas une boisson sûre, car elle se gâtait facilement. Le vin était réservé aux officiers de bord, tandis que les marins avaient le droit de consommer deux litres de cidre par jour. On dit même que la consommation de sagardoa empêchait les pêcheurs de contracter la maladie du scorbut, grâce à sa teneur en vitamine C.

À l’apogée de la chasse à la baleine au XVIe siècle, le cidre est également devenu un moyen d’investir dans les entreprises de chasse à la baleine. En échange de l’approvisionnement des navires en sagardoa, les investisseurs ont reçu des barils de graisse de baleine, qui servaient principalement de combustible pour l’éclairage. L’huile de baleine a éclairé l’Europe, et les Basques ont pu en tirer un profit économique élevé. On peut dire que c’était le pétrole de l’époque.

De nombreux marins se sont joints à ces expéditions. Vraisemblablement, certains membres de la famille Zapiain aussi. Dans un document daté de 1572, il y a un procès intenté par Pedro de Zapiain et son gendre Juan de la Presa, pour le salaire du travail de garde-manger à bord du navire « Nuestra Señora de Iciar » lors d’un voyage à Terre-Neuve, auquel Zapiain « ne pouvait pas partir pour cause de maladie », alors son gendre travaillait comme matelot « avec 4 barils de graisse de baleine en plus de son salaire ».

Este barco tenía una capacidad de 500 toneladas, y había sido fletado por el armador Domingo de Sorasu «para el viaje de pescas de grasa de ballena a la Terranova». Fue capitaneada en 1571 por el vecino de Deba Martín García de Lasao y entre los alimentos que se embarcaron figuraban «pan, bizcocho, sidras, vino, tocino, aceites, legumbres y otras cosas necesarias para el tiempo de ocho meses».

Capitaine Martin de Zapiain

Malgré le fait que les pêcheurs basques pêchaient librement dans les eaux de Terre-Neuve depuis au moins le XVIe siècle, à la fin du XVIIe siècle, les couronnes de France et d’Angleterre ont commencé à entraver une pratique qui jusque-là était régie par le principe de mare liberum.

Dans les années 1690, le gouverneur français de Plaisance interdit aux Basques de pêcher sur tout le littoral de cette colonie. Après des hauts et des bas successifs, l’interdiction aux Basques de pêcher à Terre-Neuve a finalement été confirmée avec le traité d’Utrecht de 1713 et le contrôle de la couronne britannique sur la région.

Afin de défendre le droit des Basques d’exploiter les zones de pêche du Canada, une commission fut formée en 1697 dans la ville de San Sebastián pour recueillir le témoignage de plusieurs capitaines basques et français qui approuvaient cette pratique. Le premier à témoigner fut Martín de Zapiain, qui avait alors 48 ans et avait effectué 26 voyages à Terre-Neuve. Son témoignage a été recueilli comme suit.

Les indigènes de la province de Guipúzcoa ont pratiqué, comme le témoin l’a fait, la pêche à la morue sans être gênés dans aucun des ports susmentionnés par les indigènes dudit royaume de France, ou de tout autre royaume, sans aucune différence et sans distinction des nations, ou sujets en concurrence, et en uniformité avec les Français, leur donnant la préférence et l’avance dans l’un quelconque desdits ports à ceux qui les avaient d’abord occupés (…)

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